Реферат Baron Haussmann - 1809-1891
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Baron Haussmann - (1809-1891)
| Georges-Eugène Haussmann est né à Paris en 1809. Sous-préfet de Nérac de 1832 à 1840. L'arrondissement lui doit beaucoup et notamment: - Création d'un réseau de communications de l'Albret. (Routes, ponts et recanalisation de la Baïse.) - Création des premières écoles communales. - Contribution au premier ensemencement en pins de la lande lot et garonnaise.(1837) Il est surtout connu comme Préfet de la Seine de 1853 à 1870, où il fut chargé par Napoléon III d'élaborer et de diriger un vaste plan de rénovation du centre de Paris et des quartiers périphériques. |
Georges Eugène Haussmann
Boulevard Haussmann, Paris
Georges Eugène Haussmann (27 mars 1809 - 11 janvier 1891), couramment appelé le baron Haussmann, a été préfet de la Seine du 23 juin 1853 au 5 janvier 1870. À ce titre, il a dirigé les transformations de Paris sous le Second Empire en élaborant un vaste plan de rénovation.
Né à Paris le 27 mars 1809, dans le quartier Beaujon, il est le petit-fils d'un député et le fils d'un intendant militaire de Napoléon Ier. Il fait ses études au collège Henri IV à Paris, puis il entame des études de droit tout en étant au conservatoire de musique de Paris.
D'abord sous-préfet de Nérac, il devient ensuite préfet du Var en 1849. Présenté à Napoléon III par Victor de Persigny, ministre de l'Intérieur, il devient préfet de la Seine en 1853, succédant ainsi à Jean-Jacques Berger et à Rambuteau.
La transformation de Paris
Avenue de la Grande-Armée
Au milieu du XIXe siècle, Paris se présente à peu près sous le même aspect qu'au Moyen Âge. Napoléon III veut une capitale aussi prestigieuse que son pouvoir, ce qui sera le point de démarrage de l'action du nouveau préfet.
L'idée maîtresse des travaux est une meilleure circulation de l'air et des hommes, en adéquation avec les théories hygiénistes qui sont alors en plein essor, suite à l'avènement des « Lumières » au XVIIIe siècle et à l'épidémie de choléra de 1832. La volonté d'entraver d'éventuels nouveaux soulèvements populaires, en souvenir de ceux de 1830 et 1848, entre aussi en jeu.
Haussmann a l'obsession de la ligne droite, ce que l'on a appelé le « culte de l'axe » au XVIIe siècle. Pour cela, il est prêt à amputer des espaces structurants comme le jardin du Luxembourg. Certains axes ouverts sous Louis XIV sont élargis et deviennent les « Grands Boulevards ». Des boulevards et avenues sont percés de la place du Trône à la place de l'Étoile, de la gare de l'Est à l'Observatoire. Haussmann donne également aux Champs-Élysées leur visage d'aujourd'hui.
Il aménage d'un certain nombre de parcs et jardins afin de permettre à la population de respirer. C'est le cas du jardin du Luxembourg, du parc Montsouris ou encore du parc des Buttes-Chaumont. D'autres espaces déjà existants sont transformés et passent du statut d'espaces verts à celui de hauts lieux voués à la promenade.
Des règlements imposent des normes très strictes quant à la hauteur et au style architectural des édifices. L'immeuble de rapport et l'hôtel particulier s'imposent comme modèles de référence.
Il construit aussi de nouveaux monuments comme l'opéra Garnier, chef-d'œuvre de l'architecture éclectique propre au XIXe siècle. Afin de mettre en valeur les monuments nouveaux ou anciens, il met en scène de vastes perspectives sous forme d'avenues ou de vastes places. L'exemple le plus représentatif est la place de l'Étoile d'où partent douze avenues dont la plus célèbre de toutes : l'avenue des Champs-Élysées.
Il crée en parallèle, avec l'ingénieur Belgrand, des circuits d'adduction d'eau et un réseau moderne d'égoûts.
Cette transformation a un coût très élevé, puisque Napoléon III souscrit un prêt de 250 millions de francs en 1865, et un autre de 260 millions de francs en 1869.
Au total, on estime que les travaux du baron Haussmann ont modifié Paris à 60 %.
Haussmann et Napoléon III
Haussmann présidera pendant dix-sept ans de 1853 à 1870 aux énormes changements urbains de la capitale grâce au soutien inconditionnel de Napoléon III. Ce dernier le soutiendra jusqu’à l’extrême limite de ses forces en 1870. Il faut bien admettre aussi que le bilan de l’empereur aurait été plutôt négatif sans le travail acharné de son préfet. Néanmoins, il n’obtiendra pas le portefeuille de ministre qui lui aurait permis de remodeler la France sur le même modèle que Paris.
Haussmann et les grands travaux
Avant l’arrivée du baron, Paris était une ville médiévale aux ruelles étroites, insalubres, louches et mal famés. Pour remédier à cette situation, il expropria, indemnisa, défonça, abattit et rebâtit sans compter. Parmi les monuments ou bâtiment qui ont été voués à la démolition nous citerons : La Tour des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Latran, l’église Saint-Benoît, les restes du collège de Cluny, le marché des Innocents, l’hôtel Coligny, de nombreuses églises et chapelles. |
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Les communes de la Chapelle et de Montmartre, qu’il annexera à Paris, sont alors habitées principalement par une population d’ouvriers et de petits artisans. Haussmann y ouvrira de grandes avenues, au long desquelles seront édifiés des immeubles plus bourgeois.
Il veut aussi y construire des églises où, pense-t-il, seront prêchées la modération et la patience, dans l’attente des progrès sociaux que suscitera le développement industriel. Car à cette époque, les liens sont étroits entre l’Eglise catholique et le pouvoir.
Quelques réalisations
Le percement des boulevards Sébastopol, Magenta, Arago, Voltaire, Diderot, Cours de Vincennes, Malesherbes, Saint-Germain. Puis celui des avenues Kléber, Foch, Victor Hugo, Carnot, Niel, Friedland, Iéna, George V. Enfin les rues de Rivoli (partiellement ouverte avant l’empire), Soufflot, Réaumur, du Quatre-Septembre, de Rennes, Turbigo, des Ecoles.
Pour la petite histoire, il faut savoir que l’on a reproché à Haussman le coût de ces travaux, environ deux milliards cent quinze millions. Avant les travaux en 1852 il était récolté par la ville environ cinquante deux millions d’impôts, en 1869 c’est près de deux cent trente deux millions qui entrent dans les caisses !
Des égouts à Paris
C’est vers 1200 que Philippe Auguste fait paver les rues de Paris et prévoit, en leur milieu, une rigole d’évacuation. Le premier égout souterrain situé rue Montmartre, verra le jour en 1370 sous la tutelle de Jacques Aubriot prévôt de Paris. C’est seulement en 1850 avec l’arrivée du baron Haussmann et de l’ingénieur Eugène Belgrand que se développeront les égouts. En 1878 c’est près de 600 km d’égouts qui auront été construits.
La fin d’un rêve
Tout n’allait pas trop mal jusqu’en 1887 ou le peuple las des pratiques douteuses d’Haussmann pour mener à bien la tâche qu’il s’était fixée commença à demander des comptes. Bien évidemment l’opposition s’en empara. Un débat au Parlement conduira à l’instauration d’un contrôle de son travail, chose qu’il avait toujours soigneusement évité. Juste avant la chute de l’Empire ministre Emile Ollivier obtiendra son renvoi.
Député de la Corse de 1877 à 1881, Haussmann demeurera bonapartiste sous la troisième République. Il décède à Paris en 1891.
Jamais Paris n’aura connu une telle transformation. Hygiène, économie et politique, tels sont les objectifs de Napoléon III. Pendant une vingtaine d’années, la ville sera complètement restructurée ; on démolit, on aménage, on reconstruit sans relâche. Sous la directive du baron Haussmann, voici que surgit une capitale nouvelle qui revendique sa modernité. La bourgeoisie d’affaires s’y installe. Mais, revers de la médaille : la ville « monumentalisée » qu’admirent les visiteurs étrangers va obliger les petites gens à s’exiler dans les faubourgs où se créent de misérables banlieues.
Quand Louis-Napoléon Bonaparte est élu président de la République, le 10 décembre 1848, il prend les rênes d’un pays déchiré par la révolution.
Les hommes politiques, les médecins, les prêtres (mais pas les architectes) dressent le tableau dramatique de l’état physique et moral de la nouvelle classe ouvrière qui croît fortement avec la révolution industrielle. En fait, les villes explosent de toutes parts sans aucune maîtrise ; plus grave encore, elles implosent du dedans. Comme aujourd’hui dans les pays en voie de développement, les grandes métropoles industrielles d’alors sont synonymes d’extrême surpopulation et de misère côtoyant la richesse. Alors que les campagnes se dépeuplent, les transports – et tout particulièrement le chemin de fer – font déferler sur les villes les paysans pauvres, devenus un sous-prolétariat déraciné et errant qui constituera « l’armée de réserve » de l’industrie.
Louis-Napoléon, exilé à Londres, connaît bien ce phénomène. Adepte de Saint-Simon, il croit que l’avenir réside dans des cités hygiéniques, technocratiques et hiérarchisées, où les ingénieurs font régner discipline et ordre. Il ne voit pas là seulement le moyen d’encadrer une classe ouvrière menaçante, mais surtout la nécessité de lutter contre un chaos urbain chaque jour plus scandaleux. Paris notamment offre l’exemple d’une ville où les espaces verts disparaissent au profit de constructions spéculatives, dont les loyers sont exorbitants et où s’entassent les misérables couches populaires. Parallèlement à ce délabrement des quartiers populaires, les « riches » investissent les nouveaux lotissements nantis du nord-ouest (Chaussée d’Antin, quartier de l’Europe, Nouvelle-Athènes...).
Ce « décentrement » de Paris qui sera au cœur de l’analyse et des solutions proposées par Napoléon III s’explique aussi par l’abandon des quartiers où la mortalité due au choléra est à son comble : 1832 et 1848 sont deux dates sinistres communes à Londres et à Paris ; la maladie se répand ici et là comme une traînée de poudre. C’est dans ce contexte dramatique qu’il faut comprendre cet acharnement thérapeutique sur la ville ancienne que l’on veut rendre saine, baignée de lumière, ventilée, pleine de verdure, sans humidité, alimentée en eau pure et avec des égouts clos pour évacuer les souillures...
La principale rivale de Paris. Londres, plus grande, est-elle mieux lotie ? Les descriptions d’Engels, de Marx, les témoignages et les gravures de Gustave Doré nous apprennent que non. Des masures s’étirent sans fin dans des conditions d’hygiène effrayantes. Pourtant, Louis-Napoléon qui y vécut pendant deux périodes en tirera quelques leçons pour l’avenir. Le chemin de fer a fait éclater l’ancienne cité. De beaux quartiers s’ordonnent autour de squares verdoyants ; la ville est parsemée de parcs magnifiques ; elle possède déjà son tout-à-l’égout, l’éclairage au gaz, l’alimentation en eau par des pompes à feu et des trottoirs « à l’anglaise », c’est-à-dire surélevés par rapport à la chaussée et qui séparent ainsi piétons et voitures.
De tout cela Paris se souviendra, même s’il faudra retransformer le tout dans une conception de « grandeur », attachée à la tradition française